
Hedera
ou la persistance de l’amour pendant une rêverie
A Meret Oppenheim
Je vois blêmir de bruns étendards fumants
Tous les drapeaux d’un monde inguérissable
Quand grandit ce dur écheveau sombre
L’ombre de ton corps sur un drap blanc
Je vois rouiller le fer fondre la cire
Choir le duvet de ces vaisseaux plumeux
Que les chiens volants tirent en notre ciel
Je vois au ruisseau les armes et leurs hommes
Couler vers un sale bouquet de mains vertes
Vers le sein gluant de la mère du monde
Accroupie...
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