
A mon père
Si tu revenais ce soir à mon côté
le long de la rue où l’ombre descend
bleue déjà comme si c’était le printemps,
pour te dire combien le monde est sombre et comment
sous nos rêves en liberté il s’illuminerait
d’espoirs, de pauvres, de ciel,
je trouverais des larmes d’enfant
et de grands yeux de sourire, noirs
noirs comme les hirondelles de mer.
Il suffirait que tu sois vivant,
un homme vivant avec ton cœur est un rêve.
Aujourd’hui est une ombre pour la terre le souvenir
de ta voix qui...
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