
Une fleur est accrochée à ma poitrine ;
Qui me l’a accrochée ? – Je ne sais plus.
Ma faim est insatiable
De tristesse, de passion, de mort.
Par le violoncelle, le grincement
Des portes et le tintement des verres,
Et par le cliquetis des éperons
Et le cri des trains de nuit –
Par le coup tiré de la chasse,
Par le grelot des troïkas –
Vous m’appelez, vous m’appelez,
Vous, que je n’aime pas !
Il est pourtant un délice :
J’attends celui qui le premier
Me comprendra enfin
...
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