
Mon plus grand bonheur, c'est qu'au loin
Mon âme fuie sa demeure d'argile,
Par une nuit qu'il vente, que la lune est claire,
Que l’œil peut parcourir des mondes de lumière —
Que je ne suis plus, qu'il n'est rien —
Terre ni mer ni ciel sans nuages —
Hormis un esprit en voyage
Dans l'immensité infinie.
Traduit de l’anglais par Pierre Leyris,
In, Emily Bronte : Poèmes (1836 – 1846)
Editions Gallimard, 1963
Ah, la joie éperdue de pouvoir m’en aller
Et d’arracher...
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