
Testament d’un agonisant
O muets, muets cimetières en vos tristes allées,
je hurle, je crie ; je crie, me lamente et dans le silence j’entends
l’austère neige éparpillée dans l’ombre
où se répercutent des pas solitaires. Comme si une bête de fer et de pierre
rongeait la vie : point de vie du soir jusqu’au jour !
Où est l’Irak ? Où est le soleil de ses matins, emporté par un bateau
sur l’eau du Tigre ou du Buwayb ? Où sont les échos des chants
qui palpitent comme ailes de pigeons vers les épis et les...
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