
Tu cours dans la nuit des poteaux indicateurs, tu as sept ans,
broussailles, bitume, talus, aboiements lointains des chiens,
grimaces tapies derrière les arbres. Au bout de la route, premier
étage dans la maison de la grande ville, l’étreinte avec le corps
désaffectée de ta mère.
Des éclats de voyage se mélangent. Tu ne sais plus de quelle
nuit il s’agit, ni de quel coin de terre. C’est une route où tu dis
qu’il te faut poursuivre, que tu ne peux...
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