
Epire
onze heures
Chiens qui aboient dans la nuit bleue, muette,
lune ronde comme une balle
déchirant la soie du ciel paisible
sur le vaisseau blanc d’un nuage douillet.
minuit
Les lumières des places villageoises
s’effacent, aveugles, dans l’obscurité charbonneuse ;
le silence de la montagne se fait plus dense :
la nuit creuse est dure comme une roche.
Traduit du breton par l’auteur
Du même auteur : Une fois encore (19/12/2014)
Epiros
unnek eur
Harzh ar...
[Lire la suite]