
Quand les messagers…
Quand les messagers frapperont aux volets
et que leurs voix, à travers le bois vermoulu,
pénétrera tel un vent de musique et d’argent,
ô cœur, ne crains rien, ne tremble pas, mon amour.
Un souffle de destin éteindra la flamme entre les lèvres
et dans les barques de l’été les rameurs fleuris se tairont
à jamais.
La main, sur les cordes de quelque noble instrument,
demeurera, et la chanson, oiseau inachevé,
cherchera son nid dans les gemmes brillantes et...
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