
A une aimée
Il goûte le bonheur que connaissent les dieux
Celui qui peut auprès de toi
Se tenir et te regarder,
Celui qui peut goûter la douceur de ta voix,
Celui qui peut toucher la magie de ton rire,
Mais moi, ce rire, je le sais,
Il fait fondre mon cœur en moi.
Ah ! moi, sais-tu, si je te vois,
Fût-ce une seconde aussi brève,
Tout à a coup alors sur mes lèvres
Expire sans force ma joie.
Ma langue est là comme brisée,
Et soudain, au cœur de ma chair,
Un feu irrésistible a glissé.
...
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