
Noyau pulsant
Seul est vrai le lieu nu
arraché maintenant
au buisson sanglant de ma bouche.
Pour ériger mon cri de pierre
devant le sanctuaire
de la montagne incendiée
je dérobe à l’abîme une Terre qui danse.
Toi, mon fils, tu retrouveras un soir d’arrière-fête
le seuil engendré aujourd’hui dans ma gorge brûlée
si tu retournes, en riant, vers l’amont de cette parole
dans la ville d’été qu’illumine le visage des météores.
Forêts d’instants fleuris en chœur sur les collines
grappes...
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