17 mars 2017
Aaro Hellaakoski (1893 – 1952) : Le port
Le port
Et dans l’anse ultime, l’âme
Paisible, on entre et l’on rame
Où nul pas ne vient hanter
Le rivage inhabité,
Où le sentier solitaire
Ne conduit que sous la terre ;
Là, sans rameur, le bateau
Reste et se défait bientôt ;
Un petit oiseau qui passe
Parfois jette dans l’espace
Un chant qu’emporte le vent
Et que personne n’entend.
Traduit du finnois par Jean-Luc Moreau
In, « Il fait un temps de poème. Textes rassemblés et
présentés par Yvon Le Men »,
Filigranes Editions, 22140 Trézélan
Publicité
Publicité
Commentaires