Tombe de jeune homme
Je fus l’enfant très aimé des habitudes et des
routines. J’ai connu l’amour de ma mère et
d’autres femmes peu, une seule peut-être
reste à rêver aux larmes que j’ai laissé
glisser sous mes paupières
La vie me fut douce et absente, la mort
aura rongé avant longtemps mon visage de
miel ; je relis à l’envers les phrases de
mes maîtres, je suis libre.
Images de la mort douce
Editions Clivages, 1974
Du même auteur :
Voix ailée et vaine de Béatrice (06/02/2015)
Stèle d’une courtisane (15/03/2016)
Stèle d’un mystique étranger (15/03/2018)
« Nous avancions... » (15/03/2019)
« Nous abîmez alors dans la louange... » (15/03/2020)