
Peinture de Max Ernst et Marie-Berthe Aurenche, 1930
Les écrits s’en vont
Le satin des pages qu'on tourne dans les livres moule une femme si belle Que lorsqu'on ne lit pas on contemple cette femme avec tristesse Sans oser lui parler sans oser lui dire qu'elle est si belle
Que ce qu'on va savoir n'a pas de prix Cette femme passe imperceptiblement dans un bruit de fleurs Parfois elle se retourne dans les saisons imprimées Et demande l'heure ou bien encore elle fait mine de regarder des bijoux bien ...
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