
Fil blanc, fil noir
Il y a des jours de grand air
Des bottines au vent
Martelant les pavés de la rue Saint-Martin
Des jours d’ennui où la morgue aux lèvres
J’accueille mes peurs par bosquets massifs
Il y a des jours d’azur
Qui amassent les billes fulgurantes de l’enfance
Toute une vie dans l’écho de ma langue
Il y a des êtres de peu d’importance
Dont le nom figure sur nul registre
Il y a des jours où
L’on soupire
Tu manques à mon ombre
Pour dire l’absence
De...
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