
Je sais la caresse du petit matin, l’aplomb brutal de midi, la
sournoise inversion du soir
je sais le vertigineux à-pic de la nuit et l’accablante horizontalité
du jour
je sais les hauts et les bas, les hauts d’où l’on retombe à coup sûr,
les bas dont on ne se relève pas
je sais que le chemin de douleur n’a de stations qu’en nombre limité
je sais le souffle haché, le souffle coupé, l’haleine fétide, les effluves
d’air...
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