
Le soir du jour de fête
Tendre et claire est la nuit, sans un souffle,
Et calme sur les toits, au milieu des vergers,
La lune s’est posée, qui révèle au lointain
Les montagnes sereines. Ô mon amour,
Déjà se taisent les chemins, et rare
Transparaît aux volets la lampe nocturne :
Tu dors, toi que reçut le facile sommeil,
Dans tes chambres calmes, et ne t’étreint
Nul souci ; tu ne sais, tu ne penses
Quelle plaie en mon cœur tu m’ouvris.
Tu dors : moi, le ciel qui me semble
Si doux, je m’avance...
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