
CELA
Si je pouvais enfin dire ce qui m’habite.
M’écrier : hommes, je vous ai menti
En disant qu’il n’y a pas cela en moi,
Alors que CELA y est sans cesse, jour et nuit.
Bien que ce fût précisément grâce à cela
Que je savais décrire vos villes inflammables,
Vos amours brèves et vos amusements qui se désagrègent en
poussière,
vos boucles d’oreilles, miroirs, la bretelle qui glisse,
les scènes dans les chambres et sur les champs de bataille.
L’écriture était pour moi une...
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