
Cairn de Barnenez
La nuit primitive
qui s’élève de la terre noire,
et la lumière des premiers hommes
au-dessus de la baie immuable.
Une seule pierre déplacée
et l’arc-en-ciel des silex s’effondre,
une seule pierre ajoutée
et tout le promontoire gronde.
L’oiseau dépose son fragment de ciel,
le lézard inscrit sa ligne fugitive,
le vent et la pluie brassent
le levain des pierres.
Chaque caillou est un son arrêté,
chaque pierre une pensée d’un défunt,
chaque bloc est un rêve
qui...
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