
Pauvre dormeur
Il neige les arbres fleurissent
Je vais léger perdu dans les rues tristes d’une ville
Je marche sans marcher
Je vais en reculant dans une enfance de forêts
Où se perdent mes traces avec le temps
Absent je vais dans les couloirs
Frôlant les murs
Et le soleil sous les feuilles
Bourdonne doux dans le jour englué
Un chien ne cesse de pleurer
Au fond de la journée c’est comme
Si toute ma vie se mettait à tourner
Autour de cette voix lointaine
C’est comme si quelqu’un de très aimé
...
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