
Vieil océan, ô grand célibataire, quand tu parcours la solitude
solennelle de tes royaumes flegmatiques, tu t’enorgueillis à juste
titre de ta magnificence native, et des éloges vrais que je m’empresse
de te donner. Balancé voluptueusement par les molles effluves de ta
lenteur majestueuse, qui est le plus grandiose parmi les attributs dont
le souverain pouvoir t’a gratifié, tu déroules, au milieu d’un sombre
mystère, sur toute ta surface sublime, tes vagues incomparables, avec
le...
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