
Monologues de l'aliénation délirante
Le plus souvent ne sachant où je suis ni pourquoi
je me parle à voix basse voyageuse
continûment continuellement
et d'autres fois en phrases détachées (ainsi
que se meuvent chacune de nos vies)
puis je déparle à voix haute dans les haut-parleurs
crevant les cauchemars
et d'autres fois encore
déambulant dans un orbe calfeutré
les larmes poussent comme de l'herbe dans mes yeux
j'entends de loin de l'enfance ou du futur
les eaux vives de la peine lente dans...
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