
Remouleur
Septembre avait l’ardeur d’un chien roux dans les vignes
Une flamme tremblait au bord de la maison
Maintenant, c’est le vent qui dévale les combes
Les arbres calcinés qui rongent les gazons.
La pluie pieds nus, la pluie rôdeuse d’avant l’aube
Marche sur les hangars et les troupeaux transis,
La fenêtre capture un vol d’oiseaux sauvages
Qui rament des forêts de bronze dans l’air gris.
Il ne restera rien que le pain, que la neige
Que le Layon gelé dans le bas du coteau ;
Le ciel des...
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