
Ndessé. (1)
Mère, on m’écrit que tu blanchis comme la brousse à l’extrême
hivernage
Et je devrais être ta fête, la fête gymnique des moissons
Ta saison belle avec sept fois neuf années sans nuages et les greniers
pleins à craquer de fin mil
Ton champion, Kor-Sanou ! Tel le palmier de Katamague
Il domine tous ses rivaux de sa tête au mouvant panache d’argent
Et les cheveux des femmes s’agitent sur leurs épaules, et les cœurs des
vierges dans le tumulte de...
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