
V. H
Pour Paul Otchakovsky -Laurens
Dans les grands arbres rideau qui coupe l’œil là-bas
au fond avec les ramiers malgré tant de poèmes tombés
parmi les feuilles le lin les ors les mots vifs emportés
où sont peut-être les mortes qui parlent Funèbre abri
décomposé Le cœur frappe L’air sacré dressé sur le rien
le cillement à peine d’une porte fermée entre deux vers où
commence le recommencement Et la main peine s’acharne
grave les lettres Le poème cérémonieux dit le dedans l’
impur les plis les lèvres du sexe...
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