
Oiseaux invisibles
Chaque fois que je me retrouve au-dessus de ces longues étendues
couvertes de buissons et d’air (couvertes de buissons comme autant
de peignes pour l’air) et qui s’achèvent très loin en vapeurs bleues,
qui s’achèvent en crêtes de vagues, en écume ( comme si l’idée de la
mer me faisait signe au plus loin de sa main diaphane, et qui tremble),
je perçois, à ce moment de l’année, invisibles, plus hauts, suspendus,
ces buissons de cris d’oiseaux, ces points plus ou moins éloignés
...
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