
Que de cendres dans mon crâne
qui croit encore le rêve possible
que de sang sous cette terre grise
que d’oliviers qui meurent à l’aube figée
que de poèmes muselés dans la mort blanche
Laissez-moi me rouler dans les sables
pour perdre la mémoire
pour ne plus parler des hommes
pour ne plus fuir la mort
Les « frères » les fossoyeurs, les larmes aux yeux, massacrent
les camarades
on nettoie la capitale et on se lave le sexe
on préside la prière
et on oublie
...
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