
Il y a de la profondeur cachée dans mon langage. Je parle ne
sachant ce que je vais dire et les mots s’assemblent en oracle. Du
moins, on me le dit. Si je parle longtemps, je bâtis un monde, où
je me perds. Il me faut de patients amis pour m’expliquer C’est
donc qu’entre ma parole et ce qui l’anime il y a quelque chose
que j’ignore. Peut-être quelqu’un. Je ne crois pas porter de dieu.
Je voudrais dire quelque chose d’indifférent, une broutille. Je n’y
parviens pas. Toujours...
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