
Symphonie de Septembre
I
Soyez la bienvenue, vous qui venez à ma rencontre
Dans l’écho de mes propres pas, du fond du corridor obscur
et froid du temps.
Soyez la bienvenue, solitude, ma mère.
Quand la joie marchait dans mon ombre, quand les oiseaux
Du rire se heurtaient aux miroirs de la nuit, quand les fleurs,
Quand les terribles fleurs de la jeune pitié étouffaient mon amour
Et quand la jalousie baissait la tête et se regardait dans le vin
Je pensais à vous, solitude, je...
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