armel-guerne[1]

 

L’ouverture

 

Sous l’auvent d’un avril d’imprécations et de sourires

Plus vert que vif et plus rêveur que vraiment endormi,

Le jour guette le jour qui vient sans aucune promesse

Car le long de la nuit des sentinelles déambulent.

Un oiseau crie. Est-ce de peur ou par instinct d’amour ?

Une herbe plie. Est-ce l’angoisse ou le poids de la pluie ?

Un risque s’ouvre à chaque instant dans le moment qui passe

Et le péril présent est comme une altière couronne

Qui relève la tête et se hérisse de bijoux

Presque miraculeux à force d’éclairer le jour.

 

Rhapsodie des fins dernières

Editions Phébus, 1977

 

Du même auteur :

Froid (02/03/2015)

Les maudits (02/03/2017)

Le poids vivant de la parole (02/03/2018)