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Le bar à poèmes
1 mars 2016

Germain Nouveau (1851 -1920) : Le baiser

Nouveau[1]

 

Le Baiser (II)

  

Comme une ville qui s'allume 

Et que le vent achève d'embraser, 

Tout mon cœur brûle et se consume, 

J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser.

Baiser de la bouche et des lèvres 

Où notre amour vient se poser, 

Plein de délices et de fièvres, 

Ah ! j'ai soif, j'ai soif d'un baiser !

Baiser multiplié que l'homme 

Ne pourra jamais épuiser, 

Ô toi, que tout mon être nomme, 

J'ai soif, oui, j'ai soif d'un baiser.

Fruit doux où la lèvre s'amuse, 

Beau fruit qui rit de s'écraser, 

Qu'il se donne ou qu'il se refuse, 

Je veux vivre pour ce baiser.

Baiser d'amour qui règne et sonne 

Au cœur battant à se briser, 

Qu'il se refuse ou qu'il se donne, 

Je veux mourir de ce baiser.

 

Valentines et autres vers, 

Albert Messein éditeur, 1921

Du même auteur :

« Je ne crains pas les coups du sort… » (01/03/2017)

Dernier Madrigal (01/03/2018)

Les mains (31/07/2021) 

 

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