
Amants en exil
(…)
Là-bas dans les vases périssent les fleurs
Et le soleil embrasse les maisons.
Et la chanson des enfants
Poursuit la ronde ancienne
Et les vendeurs ambulants
Et les cœurs insouciants
Marchandent toujours
Les restes de ce petit aigle qui s’appelle « conscience »
Et ces gens-là et toi et moi
Telle la chèvre lépreuse qu’évite le troupeau
Nous sommes sans printemps
Sans printemps ni maison
Du coucher du soleil à son lever
Et du lever au coucher
Nous restons à attendre ce qui...
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