
Coincées entre la coque et le vivier, les couchettes s’imbibent
et mouillent leur paillasse à chaque coup de roulis. Les paquets de
mer et les embruns roublards, s’immiscent, pénètrent partout, sous
les cirés, les vareuses, les pulls, les jeans et les sous-vêtements,
s’écoulent le long des corps transis, assiègent le poste-avant, glissent
sur les barrots de pont, imprègnent allègrement les duvets, les
couvertures, les frusques de rechange et les taies bricolées.
Trempées,...
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