
Tu perdras le sommeil au fur que tu perdras la vue. Tandis que tu
pénétreras la nuit, tu pénétreras dans la nuit de plus en plus profonde ;
ta mémoire, labile déjà, s’amenuisant à mesure que – au sortir d’une
longue léthargie – tu prendras conscience de ton état.
(Comment faire désormais le départ du jour et de la nuit ?)
Tu seras là, sur un lit – dans une chambre sans doute. Les yeux
écarquillés tu scruteras ce désert...
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