
Nocturne
J’adore la langueur de ta lèvre charnelle
Où persiste le pli des baisers d’autrefois.
Ta démarche ensorcelle,
Et la perversité calme de ta prunelle
A pris au ciel du nord ses bleus traîtres et froids.
Tes cheveux, répandus ainsi qu’une fumée,
Clairement vaporeux, presque immatériels,
...
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