
(…)
Moi, je suis Chérubin, allongé sur la grève
sous un saule qui danse comme un derviche…
Et si j’avais une calebasse géante, je partirais
avec elle sur l’océan…
Mais je suis faible et silencieux,
rien ne m’épuise, rien ne m’efface
dans le poids et la moiteur de l’odeur de mort
des profondeurs, pourriture,
défloration, sang, maternité,
arôme de délices…
Sans honte,
nu au bord de la mer…
Mer , tout à l’heure, j’étais mortel…
(Au loin, derrière moi,
Le tempo correct
étouffé,...
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