
Peu à peu se fait se ferme se défait le texte
l’espace enveloppe puis dissout au-delà de la nuit
ce qui dépasse le mince alignement des barrières de l’encre
rend nul ce mouvement de marée derrière la mémoire
l’immobile saisit bien avant le durcissement des muscles
la mort
n’a pas d’ombre
elle est regard qui ne regarde rien
noire transparence inexplicable
(plus loin le blanc caillé de l’air où tremble la voix)
ainsi a-t-on cru pouvoir lire quelques signes
cris jambages graves du silence
menhirs de...
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