
(…)
Je suis comme un enfant
Exaspéré par la peur
Qui croit s’en délivrer
En chantant,
Et je chante
Mon nom arabe,
Je chante ma terre arabe,
Je chante
La révélation de l’amour dont on sait
Au premier regard
Qu’il ne sera jamais recommencé,
Je chante
Tes longues tresses qui descendent
Comme des queues de renard sur tes épaules,
Je chante ta bouche
Comme une prune éclatée,
Je chante
Notre encharnellement soudain
Porté à son point d’orgue,
Je chante l’enfance délirante d’illusions
Au midi de son printemps,
...
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