
Ballade des pendus
(L' épitaphe Villon)
Frères humains qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça (1) dévorée et pourrie, (1) depuis...
[Lire la suite]