
Si rien n’est vain
Et la neige immortelle envahit les saisons
Plus haut que le bonheur, plus haut que le silence, autour des
monts courbés sur le ciel insensible comme un corps sans
amour penché sur sa splendeur interdite et perdue, elle
s’enroule et se déroule à l’infini.
Les prisonniers ont faim.
La nuit est là, fragile et toute trouée d’échos.
On aiguise une lame, une corde se brise, le cristal résonne, un
...
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