03 octobre 2015

Gaston Puel (1924- 2013) : « J’habitais un corps lézardé… »

     J’habitais un corps lézardé. Il dut se fendre d’un coup : je reçus l’aube comme un baquet d’eau fraîche.       Quand la nuit n’est qu’une lie et que le regard n’ausculte que l’abîme, quel bonheur (je suis sûr de ce mot) de se hisser hors de la margelle ! Les mains meurtries touchent l’huile du jour ; le visage s’élance plus léger que les jambes.      Est-ce l’innocence du matin ? La grâce d’un fruit cueilli ? Je ne sais, je ne saurai jamais.... [Lire la suite]
Posté par bernard22 à 09:09 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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