
La grande jalousie d’Emer
Sur les longues herbes marines
Se rassemblent les cygnes.
Peine et douleur.
Leur bande rapide vole
Et s’évanouit dans la lueur
Du jour qui meurt. Là où
On les vit, clairement, fuir,
Descend dans la brume de mer
Sur leur sillage le noir sortilège.
Kouc’houlin
Je t’ai apporté tous les cygnes
Qui volaient sur le lac ; et je suis las
D’avoir poursuivi jusqu’au coucher du soleil,
Et saisi çà et là le long du rivage
Les pauvres oiseaux. Ce jeu ne vaut
Rien pour un...
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