
Prologue à la Tragédie « Vladimir Maïakovsky »
Est-ce vous
qui comprendrez pourquoi
serein,
sous les tempêtes de sarcasmes,
au dîner des années futures
j’apporte mon âme sur un plateau ?
Larme inutile coulant
de la joue mal rasée des places,
je suis peut-être
le dernier poète.
Avez-vous vu
comme se balance
entre les allées de briques
le visage strié de l’ennui pendu ?
Sur le cou écumeux
des rivières bondissantes
les ponts tordaient leurs bras de pierre.
Le ciel pleure
avec...
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