
C’est ce que j’aime : un tertre avec des cyprès ; l’eau
Qui ruisselle sur la pierre d’un abreuvoir ;
Des chevaux disséminés parmi les genêts ;
Un chemin qui s’insinue entre l’herbe ; un toit
De tuiles ; une hirondelle accrochée au bord
De la génoise ; un épouvantail que les pies
Prennent pour un perchoir et que les geais vitupèrent.
C’est le premier matin de juin : le faisan
Salue, étonné du silence ; un coup de vent
Fait parler le frêne, emportant un papillon
Sur les vagues...
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