2 août 2015
Maodez Glanndour (1909 – 1986) : Les oies de mer
Les oies de mer
Où donc vous êtes-vous enfuies,
Paroles ombrageuses de mon rêve ?
Vous n’êtes plus que bruissement subtil
Un oiseau de passage,
Méditation de la neige qui tombe sans bruit.
O vous, enfuies au loin, paroles sauvages,
Comme les oiseaux du rivage qui ne me laissent
Que l’écho de leurs tristes appels.
Pouvoir vous suivre, paroles passagères,
Envol dans mon âme
Comme des bernacles au voyage sans fin.
Traduit du breton par l’auteur
In, Revue « Vagabondages, N° 36, Février 1982 »
Association « Paris- poète », Librairie Séguier, Paris, 1981
Du même auteur :
Ecriture inconnue (02/08/2016)
Iles bretonnes sous la neige / An erc’h war enezeg (19/2018)
Publicité
Publicité
Commentaires