
Lettre à la femme aimée
au sujet de la mort
(I-VI)
à Véronique
I
Eloignons-nous mon amour
de la vase qui prend les pieds
non pour vivre un ailleurs
de pourpre et d’or
mais pour que l’oreille scrute
où le pas sonne juste
quand il va sur la dalle nocturne
de nos vies
nous savons depuis l’enfant
repris dans les pleurs
à ses jeux d’aveugle dans la vague
que nulle part il ne fait beau
longuement
nous n’avons qu’un ciel
le même pour la tiédeur et la flamme
le même pour la guêpe et...
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