Ma vie est passée
Ma vie est passée
Je cherche et n’ai pas trouvé
Elle fut douleur et erreur
La raison de ma recherche
C’est ce que je cherche
Mais ne trouve pas
A partir d’aujourd’hui
Je suspends à mon cou
Tout ce que le temps n’a jamais proclamé
Je dois manger mon pain
A la sueur de mon front
Mais j’ai toujours froid
Tout bonheur sur terre
Me plaît
Mais il vient trop tôt
Ou trop tard
Que m’importe ce que dit le monde
Je viens pour toujours
Le plus grand bonheur
Est un malheur
Je suis mon chemin
Et toujours au-dessus du peuple
Que toutes les clefs
Se perdent
En passe-partout
Un homme vient de perdre la raison
Tantôt soleil
Tantôt nuage
Celui qui est lui-même
Est un passe-partout.
Le Saint masqué,
PAB(Pierre André Benoit) éditeur, Alès, 1951
Du même auteur :
Les dominos (22/04/2016)
Poème d’espérance (22/04/2017)
« Il est une espèce d’oiseau… » (22/04/2018)
Des perles aux pourceaux (22/04/2019)