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Le bar à poèmes
11 février 2015

François Coppée (1842 – 1908) : « Je suis un pâle enfant du vieux Paris »

François Coppée (1842 – 1908) : « Je suis un pâle enfant du vieux Paris »
Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j'ai Le regret des rêveurs qui n'ont pas voyagé. Au pays bleu mon âme en vain se réfugie, Elle n'a jamais pu perdre la nostalgie Des verts chemins qui vont là-bas, à l'horizon Comme un pauvre captif vieilli dans...
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10 février 2015

Charles Bukowski : (1920 – 1994) : "elle me disait : tu es une vraie bête... / you’re a beast, she said"

Charles Bukowski : (1920 – 1994) : "elle me disait : tu es une vraie bête... / you’re a beast, she said"
elle me disait : tu es une vraie bête avec ton gros ventre blanc et tes pieds velus. tu ne coupes jamais tes ongles et tu as des mains rondes et souples comme un chat et ton pif rouge brille comme un phare mais tu as les plus belles couilles que j’ai...
9 février 2015

Sully Prudhomme (1839 – 1907) : Sur l’eau

Sully Prudhomme (1839 – 1907) : Sur l’eau
S ur l’eau Je n'entends que le bruit de la rive et de l'eau, Le chagrin résigné d'une source qui pleure Ou d'un rocher qui verse une larme par heure, Et le vague frisson des feuilles de bouleau. Je ne sens pas le fleuve entraîner le bateau, Mais c'est...
8 février 2015

Jack Kerouac (1922 -1969): Mexico City Blues (1er-2ème Chorus / 1st–10th Chorus)

Jack Kerouac (1922 -1969): Mexico City Blues (1er-2ème Chorus / 1st–10th Chorus)
MEXICO CITY BLUES (1er - 10ème Chorus) NOTE Je veux être considéré comme un poète de jazz soufflant un long blues au cours d’une jam-session un dimanche après-midi. Je prends 242 chorus ; mes idées varient et parfois roulent de chorus à chorus ou du milieu...
7 février 2015

Jean-Pierre Claris de Florian (1755 – 1794) : Le grillon

Jean-Pierre Claris de Florian (1755 – 1794) : Le grillon
Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l'herbe fleurie Regardait un papillon Voltigeant dans la prairie. L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ; L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ; Jeune, beau, petit maître, il court...
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6 février 2015

Jean – Paul Guibbert (1942 -) : Voix ailée et vaine de Béatrice

Jean – Paul Guibbert (1942 -) : Voix ailée et vaine de Béatrice
Voix ailée et vaine de Béatrice Je l’aimais, Les jours n’étaient que des escales Sur des îles de fond de mer Et la lumière de la nuit était celle du fond des eaux Et nos corps étaient des vaisseaux. Le lent et perpétuel voyage de nos mains : Nos découvertes....
5 février 2015

Gisèle Prassinos (1920 - 2015) : « On a bu ses bouquets… »

Gisèle Prassinos (1920 - 2015) : « On a bu ses bouquets… »
On a bu ses bouquets… On a bu ses bouquets et mangé ses cailloux de la saison vieillie il ne reste que l’ombre. Des feuilles de bonne volonté pour les pauvres des secours d’auteurs et parfois bleues, ces heures couchées sur l’orgueil de la mer. Ce soir...
4 février 2015

Dylan Thomas (1914 -1953) : La lumière point là où le soleil ne brille pas

Dylan Thomas (1914 -1953) : La lumière point là où le soleil ne brille pas
La lumière point là où le soleil ne brille pas La lumière point là où le soleil ne brille pas Là où la mer ne s’étend pas, les eaux du cœur Epandent leurs marées. Et, spectres brisés, des vers luisants plein la tête, Les choses de lumière Passent à travers...
3 février 2015

Andréa Montiel (1950 -) : Du néant je suis prisonnière.

Andréa Montiel (1950 -) : Du néant je suis prisonnière.
Du néant je suis prisonnière Du néant je suis prisonnière. Je cherche les mots pour noter toutes choses Et quelques gestes obscurs pour illuminer le sentier. Les sous-entendus sans loi comparaissent Et on marche à tâtons vers un lendemain sans nom. On...
2 février 2015

William Shakespeare (1564 – 1616) : « C’est quand mon œil est clos… » / "When most I wink..."

William Shakespeare (1564 – 1616) : « C’est quand mon œil est clos… » / "When most I wink..."
43 C’est quand mon œil est clos qu’il voit le mieux encor : Il regarde le jour choses dont il n’a cure Mais se pose sur toi en rêve quand je dors Et, clair obscurément, s’éclaire en l’ombre obscure. O toi dont l’ombre donne aux ombres la clarté, Quel...
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