
Las. Je ne verrai plus ces soleils gracieux
Qui servaient de lumière à mon âme égarée !
Leur divine clarté s’est de moi retirée
Et me laisse éperdu, dolent et soucieux
C’est en vain désormais, ô grand flambeau des cieux !
Que tu sors au matin de la plaine azurée,
Ma nuit dure toujours, et la tresse dorée,
Qui sert de jour au monde est obscure à mes yeux.
Mes yeux, hélas, mes yeux, sources de mon dommage,
Vous n’aurez plus de guide en l’amoureux voyage,
Pendant l’astre luisant qui soulait...
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