
A Sylvia
Sylvia, te souvient-il encore
De ce temps de ta vie mortelle,
Où la beauté resplendissait
Dans tes regards rieurs, furtifs,
Et que tu t’élevais, heureuse et sage
Aux bords de ta jeunesse?
Les chambres calmes résonnaient,
Et les rues à l’entour,
De ta chanson perpétuelle.
Assise aux travaux féminins
Tu souriais à l’avenir rêveur
Que tu portais en toi ;
Ainsi dans les senteurs de mai
S’écoulaient tes journées
Quittant parfois les études charmeuses,
Les pages ensuées
...
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