
Il suffit d’un instant de paix pour révéler,
au fond du cœur, l’angoisse,
limpide comme le fond de la mer
par un jour de soleil. Tu en reconnais,
sans la ressentir, la souffrance,
là, dans ton lit, poitrine, cuisses
et pieds relâchés, tel
un crucifié – ou tel Noé
qui rêve en son ivresse, et, naïf, ignore
la joie de ses fils, tandis que ceux-ci,
si puissants, si purs, se moquent de lui…
le jour est désormais sur toi,
dans la pièce, comme un lion dormant.
Par quels chemins...
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